Théo Robine-Langlois
La pratique de Théo Robine-Langlois, né en 1990, explore le langage à travers différents supports d’écriture, comme l’écran, le livre, la radio, internet, la lecture ou l’exposition. Son écriture dérive depuis le 91 des années 90. Ses textes jouent avec les genres, les registres et les dysfonctionnements, pour tenter de desserrer l’emprise de différentes fictions subies au quotidien, aidés dans cette quête par des collisions littérales entre les images et les mots, et par l’amour des objets, des plantes et des nuages. Il écrit sur demainjarretepas.net et dontforgetyourbodyinthebubble.net. Il a publié […] chez Nous en 2016, Le Gabion chez After 8 Books en 2021, présomption de salariat aux presses séparées de Marseille en 2022, Le Plaisir d’un casse retardé par les plantes maintenant ou En toute occasion passe comme un coup de vent chez Dépense Défensive en 2023 et Journal Municipal aux éditions Les Petits Matins en 2024. Avec radio *DUUU il a réalisé un livre audio, c’est toujours beaux un nuage au pire c’est chiant.
Parfois des artistes ou des collectifs lui commandent un texte, c’est alors un dialogue où les outils élaborés par les deux participant.e.s sont mis en commun pour produire une nouvelle forme. Avec d’autres artistes, il a produit des expositions dans un appartement et une piscine municipale à Cergy en 2013-2014 et dans un atelier à la Courneuve de 2016 à 2019. Correspondant pour la radio *DUUU, membre d’After 8 Books / Publication Studio Paris, librairie, maison d’édition et studio d’impression entre Paris et Clamart, et fait partie de lavillefumee.video, un collectif qui visionne et remonte des films sur la construction et la représentation de la banlieue parisienne. Il a reçu le Prix Pierre Giquel de l’écrit d’un artiste sur un autre artiste en 2023.
En 2020-2021 il est le critique associé aux Chantiers-résidence.