Corentin Canesson – Perils from the sea
Exposition collective
Acte 1 : du 24 février au 18 mars 2016
Acte 2 : du 23 mars au 22 avril 2016
Acte 3 : du 27 avril au 20 mai 2016
Invités par le Service culturel de l’UBO, les commissaires d’exposition Maëla Bescond et Corentin Canesson ont conçu une grande exposition en trois volets, au fil desquels les œuvres s’accumulent dans l’espace.
L’exposition Perils from the sea est conçue comme un projet en 3 actes qui se décline à partir de l’œuvre comme objet de désir. Les commissaires de l’exposition — Maëla Bescond et Corentin Canesson — proposent de regarder les pièces selon différents points de vue ; celui du spectateur, de l’artiste, ou du commissaire. Doit-on s’atteler à faire de l’expérience de l’exposition un désir de connaissance ?
Quelle est la part d’inconnu entre l’image de l’objet fini et son résultat ?
Le commissaire n’applique-t-il pas un discours a priori qui parfois le dépasse, lorsque les œuvres interagissent entre elles dans les expositions ?
Ce sont les fantasmes artistiques, le lâcher-prise en tant que position curatoriale, et la simple volonté de faire exposition qui sont en jeu dans Perils from the sea.
Le titre, issu de l’album éponyme de Mark Kozelek et Jimmie LaValle sorti en 2013, marque la place que la musique occupe dans le projet. Chaque volet de l’exposition est agrémenté d’une bande-son ambiante créée spécifiquement par le groupe à géométrie variable The Night He Came Home, et pensé comme un ensemble d’expériences immersives où chaque œuvre s’intègre dans une réflexion artistique et sensorielle.
Les œuvres, au fil des vernissages, s’accumulent dans l’espace, modifiant la mise en espace de l’exposition et son contenu, changeant ainsi le regard que l’on porte sur les oeuvres dans leur individualité.
La dimension scénographique du projet est aussi prise en compte : alors que certaines oeuvres agissent sur la luminosité du lieu, d’autres prendront différentes formes de déploiements, jouant sur des altérations, ou leur statut même — artistique ou utilitaire.
Comme sur une scène de théâtre, les pièces entrent en dialogue et plongent le visiteur au sein du processus de l’exposition.
Cette exposition est le résultat d’échanges de longue date entre
les artistes et les commissaires : des discussions au fil de l’eau,
des rencontres, des villes :
Clémentine Adou, Nuno Barroso, Karina Bisch, Noémie Boulon,
Kim Farkas, Mélina Jaouen, Damien Le Dévédec, Jean-Pierre Dolveck, François Lancien-Guilberteau, Tobias Löffler, Julien Monnerie, Pierre Molinier, Carl Phelipot, Jean Rault, Anafaia Supico, Anaïs Touchot.
Brest, Rennes, Paris, Lisbonne, Berlin, Leipzig…
L’époque est un peu triste, on ne peut pas tout changer, tout
révolutionner avec des expositions, mais il s’agit pour nous tous de créer des contextes, des moments propices à l’expression d’une forme de liberté, sinon quoi ?
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