Paul Bernard

Paul Bernard est actif dans le milieu de l’art contemporain depuis une quinzaine d’années, d’abord comme critique d’art et curateur indépendant
puis, depuis 2009, en travaillant au sein de diverses institutions (Centre Pompidou ; Institut d’art contemporain de Villeurbanne ; MAMCO, Genève et Kunsthaus Biel Centre d’art Bienne). Il assure la direction du Kunsthaus Biel Centre d’art de Bienne (KBCB) depuis octobre 2022. Auparavant, il a été conservateur pendant neuf ans au MAMCO, le musée d’art contemporain de Genève. Il y a mené une cinquantaine de projets d’exposition, sur tous types de formats et d’échelles (grandes rétrospectives, expositions collectives, expositions de collection…). Il s’est investi dans un certain nombre de projets en collaboration avec d’autres institutions, ce qui lui a permis de tisser un réseau européen et international. Il a toujours mené des activités en parallèle de ses obligations institutionnelles. Comme commissaire indépendant, il a notamment été invité à concevoir des expositions au Centre Pompidou et au Musée d’art moderne de Paris. Depuis 2012, il intervient par ailleurs régulièrement dans les écoles des beauxarts de Genève et Lausanne (HEAD et ECAL) pour assurer le suivi théorique des étudiants. Il a été invité plusieurs fois dans d’autres écoles en France pour y organiser des workshops, participer à des jurys ou réaliser des conférences. Il a siégé dans trois commissions d’acquisition, celle du Fonds Cantonal d’art contemporain de Genève, celle du FRAC Limousin et celle de la ville de Bienne. Membre de l’Association internationale des critiques d’art (AICA) depuis 2013 et ancien responsable des éditions à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, il a publié un certain nombre de textes critiques et scientifiques.

Il a été critique associé pour les résidences de novembre 2013 à Janvier 2014 et de mars à mai 2014. Il a écrit le texte François Feutrie, maniériste 2.0 sur l’exposition Paysages d’intérieur de François Feutrie, et le texte Ethos de l’utilitaire sur l’exposition Dans mon Jumpy 1.9TD de Stéfan Tulépo.